Ode au dernier chef d’œuvre de Clint Eastwood: Gran torino
De premier abord, j’avoue que l’affiche de Gran Torino, de ce vieux mec ridé aux allures d’alien dans un décor sombre n’attire pas autant que celle de « confessions d’une accro au shopping ». Certes.
Mais on m’a incité, j’ai donc cédé.
Sans espoir d’être impressionnée ou emballée, je pousse les portes de la salle noire, m’assois confortablement sur les fauteuils moelleux et la….RÉVÉLATION!
Ça se passe donc aux États Unis, dans un quartier « envahi » par les hmongs. Là, têtu comme un mulet, réside aussi Walt, un vieil américain et fier de l’être, grincheux (interprété par Clint Eastwood excellent dans ce rôle) qui défend amèrement son territoire. Asocial et raciste, ne discutant qu’avec sa chienne ou son fusil, il va malgré lui être amené sur le chemin de la découverte de l’autre qui fait tant de bien à son âme.
Finalement, on assiste à un irrésistible mélange de sarcasme, d’ironie et d’ouverture d’esprit que j’affectionne tant.
Je ne détaillerais pas plus afin de ne pas dévoiler trop d’informations pouvant gâcher la surprise ou de créer une attente à laquelle ce film ne répondra peut être pas forcément. Je vous invite alors seulement à vous faire votre propre opinion.
Juste pour finir, je décerne avec plaisir et honneur le grand césar au réalisateur qui n’est autre que Clint eastwood et lui dit merci pour cette belle leçon.
