Vous êtes embourbée dans une vie qui ne vous plaît pas et qui ne vous ressemble pas ? Osez changer et prendre les choses en main. Vous avez peut-être besoin d’être épaulée dans cette démarche difficile ?
Katy Gawelik, à travers son livre, vous donne des conseils pour être en accord avec vous-même, pour une vie plus sereine.
Petite présentation de Katy Gawelik
J’ai 39 ans. Je suis originaire du Pas-de-Calais. Je suis Docteur en Histoire du droit. Ces études m’ont permise de prendre goût à la recherche et à l’écriture.
Après quelques péripéties, j’ai changé de voie et de vie pour devenir auteur et rédacteur web, spécialisée dans le mieux-être et le développement personnel.
Je suis une amoureuse de la vie. Je la savoure tous les jours avec délices. J’emploie ces termes parce qu’une de mes autres passions est la cuisine. J’aime faire partager mes expériences, mes découvertes, mes passions.
Ma devise est : « Vivez la vie dont vous rêvez ! »
Vous êtes docteur en droit. Qui dit droit, dit rigueur. Comment êtes-vous venue à vous intéresser au mieux-être ?
Qui dit faire de longues études, dit savoir gérer le stress, avoir une motivation à toute épreuve, avoir de la persévérance et un moral toujours au beau fixe… pour tenir et aller jusqu’au bout.
En outre, le Doctorat ne se limite pas à la recherche, j’ai été amenée aussi à enseigner, à écrire des articles et à intervenir lors de conférences. Or, d’un naturel très timide et manquant de confiance en moi, j’éprouvais de grandes difficultés à tout assumer.
Je me suis donc tournée vers le développement personnel, le mieux-être pour m’améliorer. J’y ai trouvé des moyens pour atténuer ma timidité, pour garder la motivation et pour supporter la grande charge de travail. J’ai fait de réels progrès.
Après ma soutenance de thèse, je me suis tournée davantage vers le mieux-être dans la mesure où je me suis retrouvée sans avenir professionnel (malgré les concours et démarches effectuées). Et là, j’ai touché le fond. Au bout d’un certain temps, j’ai dit stop et j’ai décidé de remonter la pente. J’ai donc exploré davantage les techniques du mieux-être. Cela m’a enthousiasmée et j’ai continué à approfondir le sujet. Au début, je l’ai fait pour une question de survie et cela s’est vite transformé en passion.
Quelle est l’histoire de ce livre ? Est-ce l’aboutissement d’un travail personnel ?
Comme j’avais étudié le développement personnel et que je savais le bien que cela pouvait procurer, j’ai décidé de partager ma passion et mes découvertes. Pour se faire, j’ai écrit des articles sur le mieux-être : j’avais pris le goût de l’écriture avec ma thèse. J’étais convaincue de pouvoir apporter des choses aux gens.
Mes articles étaient appréciés mais j’étais un peu frustrée parce que, dans ces derniers, je ne faisais qu’effleurer les sujets. D’où l’idée de rédiger un livre. Au début, lorsque je me suis intéressée au développement personnel, au mieux-être, j’avais remarqué qu’il y avait très peu d’ouvrages « complets » qui abordaient tous les compartiments de la vie. Pour moi, la vie est un tout, un ensemble qu’il est difficile de compartimenter. Tous les domaines interagissent entre eux. Si l’un est délaissé ou fonctionne mal, toute votre vie est bancale.
Je me suis mise à l’écriture de mon livre, en m’appuyant sur ma propre expérience, ce qui m’a permis de donner des conseils concrets et éprouvés. En même temps, comme j’ai vécu ou observé la plupart des situations, des thèmes évoqués dans mon livre, il m’était facile d’être proche du lecteur et d’expliquer comment faire pour avancer, sans se décourager, malgré les échecs éventuels. Comme je connaissais les obstacles susceptibles d’apparaître, j’ai pu décrire différentes façons de les contourner.
Une fois rédigé et peaufiné, comme il me semblait que mon livre pouvait être utile à pas mal de gens, j’ai envoyé mon manuscrit à un éditeur, Maxima (dont je connaissais déjà le catalogue). M. Dumesnil, « Monsieur Maxima », m’a rapidement contactée et a décidé de me publier, trouvant mon manuscrit intéressant tant sur le fond que sur la forme – mon style notamment lui a plu. Après le travail habituel de réécriture et de corrections, mon livre a été publié le 26 août 2010, sous le titre « Vous avez tout pour être heureux. Le livre pour améliorer votre vie. »
Vous donnez des conseils pratiques tout au long de votre livre. Au début, vous évoquez l’utilité de faire un diagnostic-temps. Est-ce essentiel, selon vous, de faire un bilan pour changer des choses, dans sa vie ?
Faire un bilan de sa vie est primordial. Faire un bilan, c’est faire le point sur sa vie, sur ce qui marche et sur ce qui ne marche pas. Comment changer des choses si l’on ne sait pas précisément ce qui ne va pas. Faire un bilan précis permet aussi de mettre le doigt sur des difficultés que l’on n’avait peut-être pas soupçonnées et qui sont pourtant la source de problèmes plus grands.
Bien sûr, il faut que le bilan soit objectif, honnête et, à la fois, positif et négatif. Il ne faut pas oublier de lister les points positifs. Vous pouvez ainsi vous appuyer davantage sur eux pour améliorer le reste. Cela permet de renforcer ses points forts et de corriger ses points faibles.
Enfin, le bilan doit être fait régulièrement pour éviter que les difficultés non encore traitées ne croissent et se multiplient.
Vous avez tout pour être heureux, est-ce un livre de conseils pour avoir les clés du bonheur ?
Je serais présomptueuse de dire que mon livre donne les clés du Bonheur absolu. Je dirais plutôt que je donne aux lecteurs les clés pour trouver leur propre bonheur. Chacun a sa propre définition du bonheur. Chacun est heureux de différentes façons. Je donne des clés pour être plus heureux dans la vie. Le bonheur est individuel, c’est une notion personnelle…
A qui est destiné ce livre ?
Mon livre est destiné à tous ceux qui veulent reprendre leur vie en main, retrouver le moral, s’affirmer davantage, vivre plus sereinement, vivre la vie dont ils rêvent, à ceux qui veulent améliorer quelques éléments de leur vie ou changer totalement de vie, à ceux qui ont des difficultés personnelles, familiales ou professionnelles, etc.
Bref, à tous ceux qui ne sont pas totalement satisfaits de leur vie.
Pensez-vous qu’enfin oser être soi-même, est une preuve de maturité, comme l’aboutissement d’un long chemin ? Ou bien doit-on éduquer les enfants, à l’écoute de soi ?
Au départ les enfants osent être eux-mêmes, ils sont naturels mais la société, l’école, les parents leur apprennent très vite à entrer dans un moule. Ils sont amenés à faire comme tout le monde, à ne pas faire de vagues, à ne pas se singulariser. Résultat, la pression sociale ou familiale est tellement forte qu’il faut une certaine maturité, une certaine force de caractère, pour se montrer tel que l’on est, pour casser le moule. Certains n’y parviendront jamais d’ailleurs. Dans mon livre, je donne précisément des conseils pour y arriver plus facilement.
Pour éviter d’attendre parfois très longtemps d’oser être soi-même, l’idéal serait que les parents donnent l’exemple et osent être eux-mêmes. Les enfants les imiteront et sauront qu’il n’y a rien de mal à être ce que l’on est. L’école, la société pourraient aussi aider l’enfant à s’épanouir tel qu’il est, sans le forcer à se conformer à la norme sociale, en valorisant l’individu, en montrant que la société n’est pas faite d’êtres uniformes, que les différences de toute sorte peuvent être une richesse pour tout le monde.
Quel serait, pour vous, votre secret de fille ?
Vivre à fond le moment présent, sans être tourmenté par les regrets, qui sont une perte de temps et sans penser constamment à l’avenir, car l’avenir se construit ici et maintenant !