Il y a quelques jours, que vous êtes nauséeuse, que vous avez la poitrine tendue, un peu de ventre et surtout que vous avez des coups de barre affreux. Vous avez pris votre courage à deux mains et acheter un test de grossesse. Il est positif ! Entre cris de joie pour les unes et larmes pour les autres, un début de grossesse est un évènement majeur.
La première chose à faire avant toute chose est de prévenir votre Jules et lui annoncer la nouvelle. Jules sera automatiquement sous le choc autant dire, que content ou pas, c’est une surprise pour les hommes. S’il est heureux, tant mieux votre bonheur sera complet. Si, en revanche, il ne l’est pas, il faut laisser le temps de digérer. Votre relation peut être en danger mais ne vous laissez pas influencer. C’est vous qui allez ou non porter cet enfant. La décision vous revient.
Les choses à faire
- Une prise de sang : il faut confirmer à tout prix le test de grossesse. Bien sûr, en cas de doute, il faut aller voir son médecin pour avoir tous les conseils.
- Avertir ses parents : il est important d’avertir la famille proche pour partager sa joie ou être soutenue.
- Se reposer : l’organisme est fatigué et a besoin de repos. Les trois premiers mois de grossesse sont très éprouvants pour certaines femmes, tandis que pour d’autres, les trois derniers mois sont longs et difficiles.
Deux options majeurs s’ouvrent à vous. Garder le bébé ou ne pas garder le bébé ? Cette décision est très personnelle et personne (ni vos parents ni votre Jules) n’a le droit de la prendre à votre place.
Avoir un enfant c’est beaucoup de bonheur, de joie, de sourires mais aussi de pleurs, de nuits agitées. Cela demande un certain degré de maturité mais les mois de grossesse et l’accouchement font réaliser à la femme qu’elle est une mère. Le changement physique s’accompagne d’une modification psychologique : vous êtes responsable de cet enfant, vous l’aimez car vous êtes sa maman. C’est viscéral, plus fort que la passion.
La question financière taraude généralement les parents ou les filles qui souhaitent avorter. Un enfant, ça coûte cher ? A cela, je réponds oui et non. Les besoins de l’enfant grandissent avec l’enfant. Très jeune, l’enfant peut avoir du matériel de puériculture d’occasion, des vêtements donnés, il peut être nourri au lait maternel et la maman peut fabriquer des couches lavables. Le bébé n’est pas plus heureux parce qu’il a un combiné landau / maxi cosy / landau muiltipositions à trois roues, des vêtements neufs… J’avais lu qu’on peut élever un enfant en 2CV (c’est-à-dire avec des choses peu chères et d’occasion) ou en mercedes (luxe and co), le tout est l’amour que l’on porte à l’enfant.
L’avortement est une décision grave qui doit être réfléchie. Une grossesse subie et non désirée peut être un vrai calvaire, alors mieux vaut un avortement assumé d’une femme qui fait ses choix. La grossesse peut arriver trop tôt dans un couple ou freiner une carrière, sans nul doute, alors des choix s’imposent. La pilule du lendemain peut être prise 72 heures maximum après le rapport sexuel à risque. Elle peut être le premier rempart contre une grossesse non voulue.
L’IVG médicamenteuse ne peut pas être utilisée au delà de 7 semaines d’absence de règles. La femme doit effectuer une première consultation chez son médecin qui l’informera des différentes techniques et lui propose un entretien psycho-social. Au deuxième rendez-vous, elle donne son consentement, puis au cours de la troisième consultation, un comprimé est administré. Le cachet provoque l’évacuation de l’oeuf, comme lors d’une fausse-couche. Cette méthode est efficace à 98 %. Psychologiquement, cette méthode laisse des traces car la femme vit l’expulsion de l’embryon seule dans ses toilettes, tire la chasse et fini. Il n’y a aucun accompagnement médical ni psychologique. La pilule abortive peut parfois entraîner quelques petites hémorragies après l’expulsion.
L’IVG chirurgicale peut être pratiquée jusqu’à 12 semaines de grossesse. Sous anesthésie locale ou générale, l’aspiration est la méthode la plus fréquente. La femme est hospitalisée la journée voire 24 heures pour surveiller le pouls, la tension et les saignements.
Au final, chaque femme doit écouter son coeur et prend sa décision en son âme et conscience sans se laisser parasiter par les jugements de certains et les conseils d’autres. La grossesse ou l’avortement est un choix qu’on porte en soi toute sa vie, alors il faut l’assumer.