Comme vous avez pu le constater en mettant un pied dehors (pour les moins geek d’entre nous), les températures sont glaciales. Ce n’est pas vraiment la saison de flâner dans les rues mais bien celle d’aller skier ! Youpi !
Alors attention, je ne suis pas une débutante ! Ayant longtemps goûté aux joies de la montagne dans ma jeunesse, je ne m’inquiétais pas trop quant à ma ski-attitude. Sauf que, léger détail perturbant ma confiance en moi : cela fait 4 ans que je n’ai pas dévalé une piste noire tout schuss.
Tu verras, c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas m’avait-on dit. Tu parles !
Affublée d’une combinaison trop grande pour moi, de lunettes mouches (bah quoi, je n’allais pas racheter un masque pour 5 jours !) et de ma super chapka, fraîchement ramenée de Prague par mon chéri, me voilà partie à la rencontre des joies de la glisse.
Ce chéri, parlons-en tiens ! Je lui avais bien précisé que j’aurai du mal, que j’aimerais qu’on commence par une petite piste verte toute facile. Et ben non, Monsieur s’en fichait pas mal, et nous voilà donc partis prendre le télésiège, sans passer par la case « Audrey se réhabitue parce que sinon elle va avoir le nez dans la neige tout le temps« .
Evidemment, je suis tombée dès la (je sais ce que vous pensez : elle est tombée dès la 1ère) DEUXIEME descente (ah ah, vous me sous-estimez mesdemoiselles) ! Et pas la petite chute où l’on tombe sur les fesses, non non.
La grosse gamelle, vous savez, quand on dévale la piste en marche arrière, le popotin vers la pente, mais les skis qui ne veulent pas vous lâcher ! Donc j’ai descendu la moitié de la piste rouge en marche arrière avant de perdre un premier ski, puis les bâtons, suivis de ma chapka et de mon deuxième ski qui a continué la glissade sans moi.
Résultat : un ski en haut de la pente, les bâtons éparpillés, le deuxième ski en bas de la piste, et ma chapka au milieu de tout ça, gentiment ramenée par une Allemande. Je vous épargne la scène de ménage qui a suivi : « Je t’avais dis que je voulais faire une facile pour commencer !!« . Bref.
Tout ça s’est passé le premier jour, et je ne suis retombée qu’une fois durant les quatre derniers jours de vacances. (Et j’en suis toujours aussi fière). Surtout que la deuxième chute ne compte pas vraiment, je vous explique : On était sur une piste où il y avait plein de petites bosses (grrr je déteste les bosses), et donc, pour éviter ces bosses, je suis passée par le côté. Il y avait de la poudreuse, et tout à coup (ta da dam) c’est la catastrophe.
Je fonce (pas vite, mais comme ça on croit que je suis une pro) vers un bloc de neige, pensant que c’était de la poudreuse qui allait se casser sous mes skis. Mais ma théorie a loupé puisque c’était de la glace.
Me voilà avec un ski planté dans le caillou de glace, descendant la piste en marche arrière, mais à allure très réduite, pas de panique. Comme d’hab, j’ai perdu mes skis, mais bon c’était relativement gentillet comparé à ma première cascade !
Le dernier jour j’ai bien évidemment été acheter des fromages pour papa/maman. Ces « souvenirs » m’ont coûté un bras, comme si les vacances aux sports d’hiver n’étaient pas assez chères comme ça !
Sur ce les filles, bonnes vacances !