La projection du film-animation Coraline a eu lieu le Jeudi 14 Mai dans les studios Universal Pictures. Arrivée à peine essoufflée, je m’acquitte du livre de bord du film et de lunettes 3D.
Je rentre dans la salle toujours un brin impressionnée par le rôle qu’incombe ma présence en ces lieux. Le film commence mais euh, … je peux mettre les lunettes 3D par dessus mes lunettes de vue ?
Je regarde autour de moi et remarque un autre homme aux quatre yeux, on se regarde, on rit et on décide de les mettre par dessus, en dépit du look que cela nous confère.
De toute façon, nous allons vite comprendre que nous nous fondons à merveille dans l’esprit de Coraline …
Caroline, un nom bien banal pour une fille aussi espiègle, joyeuse et pleine de fantaisie. C’est pour cela que l’héroïne de ce nouveau film d’animation s’appelle Coraline, pour marquer sa différence. Cela ne lui épargnera pas maintes et maintes écorchures de son si jolie prénom.
Réalisé par le réalisateur de « l’étrange Noël de Monsieur Jack », Henry Selick, signe une nouvelle oeuvre pleine de magie, de féérie et d’épouvante. Un cocktail explosif qui se marie à merveille.
Synopsis:
Coraline Jones, de son nom en entier, est une jeune fille à la curiosité débordante. A tel point que sa curiosité va l’emmener dans un monde parallèle où tout est plus joli, plus attrayant que son vrai monde à elle.
Le monde où elle vit est un monde où elle se sent seule, où ses parents n’ont guère le temps de s’occuper d’elle. Venant juste d’emménager dans leur nouvelle maison, Coraline décide d’explorer les vices cachés de sa nouvelle demeure. Son attention est attirée par une porte condamnée, qu’elle décide bien évidemment d’ouvrir.
C’est là qu’elle bascule dans un appartement identique au sien … mais où tout est différent.
Dans cet autre monde, tout lui paraît plus accueillant. Sa mère est pleinement disponible et son père s’avère être un véritable cordon bleu. Et même le chat qui d’habitude est si farouche daigne s’entretenir avec elle.
Mais comme tout monde merveilleux, il y a une faille. Et cet endroit si accueillant va vite devenir un vrai cauchemar.
Prisonnière de son autre mère, Coraline va devoir surmonter ces obstacles à coup de bravoure et d’ingéniosité pour retourner auprès de ses vrais parents.
Coraline, c’est aussi le premier film d’animation stop-motion à inclure une séquence de morphing et qui représente plus de 18 mois de tournage. Sans se perdre dans tout ces détails techniques, le résultat est tout simplement bluffant.
On arrive à surpasser toutes ces prouesses technologiques pour se fondre complètement dans l’histoire et vivre avec Coraline ses angoisses, ses embûches et ses victoires. Pour tous les amateurs de monde machiavélique à visage enchanteresque, courez dans les salles.
Coraline, c’est aussi un best seller, un roman publié en 2002 par Neil Gaiman qui l’a dédié à ces deux filles. Il a été traduit en trente langues et est vendu à plus d’un million d’exemplaires à travers le monde.
Récompensé par une multitude de prix, il est actuellement à l’affiche d’une comédie musicale à Broadway.
Coraline est donc à voir dès sa sortie en salle le 10 Juin en 3D dans la plupart des salles. Si cela vous tente de le voir en VO, vous reconnaîtrez la voix de la célèbre desperate housewives, Teri Hatcher dans le rôle de la vraie mère.
La bande annonce :