La littérature, les arts, les langues, tous ces domaines vous passionnent ? Vous êtes faites pour aller en série L. Pour l’avoir vécu, la série littéraire est une filière un peu à part mais réellement passionnante.
La série littéraire permet d’acquérir une culture générale non négligeable. Durant les cours de français et la littérature, on étudie une œuvre ou un ouvrage à fond en préparation de l’examen mais aussi on découvre un univers.
Je me souviens, en première, avoir découvert Zola, noir et sombre avec sa saga des Rougon Macquart ou son célèbre J’accuse ou encore le monde à fleur de peau avec Charles Juliet que nous avons pu rencontrer.
Quand la passion se mêle aux études, le travail n’est plus une corvée. En terminale, je me suis introduite dans le monde des chevaliers de la table ronde et depuis Guenièvre, Lancelot et le roi Arthur n’ont plus de secrets pour moi.
La série littéraire est la seule qui permet aux jeunes de renouer avec l’art. Enfin une série dans laquelle on peut étudier la peinture ou la sculpture, tout en étant nulle en arts plastiques. A la vue d’une œuvre, on peut avoir une impression voire une émotion.
On y passe des heures à étudier les langues vivantes (anglais, espagnol, allemand) ou anciennes (latin, grec). Avantage : les langues sont un atout sur un cv. Toutefois, se taper des cours de grammaire et de traduction, il faut s’accrocher.
L’apprentissage de la philosophie est une étape cruciale en série littéraire. Je ne trouve pas ça très juste : comme toutes les autres terminales, les littéraires n’ont jamais fait de philosophie et on leur balance cette matière avec pour prime un coefficient énorme.
Ainsi, en juin, on joue le bac avec une matière que l’on ne connaît pas au mois de septembre. La philosophie, ça n’a jamais été mon truc. Mes envolées spirituelles ne sont jamais montées très haut.
On sort des études secondaires avec un niveau de maths ridicule : l’apprentissage des pourcentages en première pratique pour les soldes mais un peu faible autrement.
Dans la série littéraire, c’est bien connu, il n’y a que des filles. Dans une classe, il y a entre 3 et 7 garçons maximum. Classe à histoires, entre copines, les filles ne se font pas forcément de cadeaux. Pas évident de vivre deux ans en L.
Les débouchés sont nombreux : Université en Langues Etrangères Appliquées, Lettres Modernes ou Anciennes, Droit, école des Beaux Arts, certains BTS ou IUT, et bien sûr, la sacro-sainte classe préparatoire…
Les littéraires ont des ailes, alors soyez fières d’être en L !